Après sa fameuse révolution des œillets du 24 avril 1974, le Portugal a semblé immunisé contre le populisme d’extrême-droite qui n’avait aucune expression électorale.
En 2019, le Portugal a vu naître un parti populiste qui s’exprime sans filtre visant de manière brutale les portugais des anciennes colonies et plus particulièrement les gitans.
Après sa fameuse révolution des œillets du 24 avril 1974, le Portugal a semblé immunisé contre le populisme d’extrême-droite qui n’avait aucune expression électorale. En 2019, le Portugal a vu naître un parti populiste qui s’exprime sans filtre visant de manière brutale les portugais des anciennes colonies et plus particulièrement les gitans.
Dès sa création en 2019, ce nouveau parti “CHEGA”(ÇA SUFFIT en portugais), une polémique éclate due au fait que le parti aurait fourni au Tribunal Constitutionnel de nombreuses fausses signatures.
L’affaire n’est toujours pas jugée et des demandes de dissolution ont été introduites notamment par une ancienne candidate à la présidence.
Outre un programme typique de l’extrême droite, tel que le nationalisme ou le scepticisme vis-à-vis de l’UE, Chega préconise une baisse des impôts, un parlement beaucoup plus restreint, une réforme judiciaire assortie de sanctions plus sévères pour les personnes condamnées et la fin de l’aide sociale pour les personnes au chômage18. Il n’est pas opposé à l’Union européenne19.
Lors de sa convention 2020, le parti adopte une motion prônant le retrait des ovaires aux femmes qui avortent. Elle est ensuite retirée en raison des protestations20. Dans le contexte de pandémie de Covid-19, André Ventura propose d’établir des règles spécifiques pour le confinement de la population gitane et l’instauration d’un « plan spécifique » visant à regrouper ces communautés et à renforcer la présence policière dans leurs zones d’établissement21.
Marine Le Pen avec son homologue d’extrême-droite portugais à Lisbonne
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